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vendredi 20 juin 2008

Qui ...

...

mais qui êtes-vous ? Je suis en train de mettre à jour et je vois deux connexions, depuis un petit moment déjà.

Lecteur, lectrice... qui es-tu ?

Cela m'intrigue tant. Ne sois pas timide... confies-moi un secret. J'en livrerai un en retour.

B

mardi 17 juin 2008

Le dandy

Il porte le vêtement noir, certainement avec élégance, mais si commun à ses semblables car symbole de … mais chut… n’en disons pas trop pour préserver son anonymat.

Elles, les connaisseuses, les regardeuses, savent bien qu’il est différent. L’indice ne leur échappe pas lorsqu’elles le croisent dans les palais, sous les dorures, les boiseries brunes, les peintures grandioses ou accablantes de mièvreries, les scuptures énigmatiques, marchant à grandes enjambées ou devisant en toute confraternité avec ces adversaires avant les duels sanguinaires ou courtois.

L’une d’elles un jour, oui, ça pourrait être moi, l’attirera dans un escalier de marbre oublié, un entresol obscur, un recoin poussiéreux.

Là, épicurienne courbant l’échine d’un mouvement souple, rassemblant ses cheveux pour lui laisser voir sa nuque et son visage, à genou, de la pointe de la langue, elle suivra les piqûres courbes ou décalées du cuir fauve qui lui chausse les pieds.

Puis elle s’enfuira, sans un mot, sans un regard.

Laissant le dandy comme un pantin désarticulé, manipulé.

Enfin peut-être pas...

nb : je ne fréquente plus jamais ces forums-là; d'autres palais désormais m'attirent …

B

ps : je serai en voyage pendant quelques jours... donc pas de visites ici ou là, même si vous lire me manque beaucoup.

vendredi 13 juin 2008

Devotion - Where I answer like a bitch !





Discover Enigma!



Déclaration au creux de l’oreille.

Je souhaiterais nous offrir des sensations étranges et contrastées.

De mes mains :

Lancer sur la platine Enigma pour donner une cadence luxurieuse à ce moment.

Nous envelopper d’un nuage d’une senteur poivrée et sylvestre créé par des caresses rythmées, pour rendre ton corps lourd afin que tu en ressentes chaque plein et chaque creux comme imprimés sur le sable tiède d’une plage à l’écart des bruits du monde.

Agacer ta bouche par le roulement d’une petite boule piquante et granuleuse, délicate sculpture dressée d’une mandragore qui s’enfouit à l’orée d’un buisson ardant, pour attiser ta gourmandise.

Et enfin épuisés, nous abreuver d’une liqueur crémeuse et glacée dont la saveur te rappellerait les froids du grand nord.


Il l’interroge du regard, un peu effaré.

Elle lui répond d’une voix moqueuse.

En bref, te faire un massage relaxant aux huiles essentielles de pin, puis torturer ta langue en la frottant de gingembre confi avant d’éteindre ce feu par un dessert lacté très frais au sirop d’érable.

Il rétorque :

La gourmandise est un péché capital !

Pécheresse, moi ? Oh non ! Dit-elle en baissant les yeux avec humilité.

Dévote simplement.

B





mercredi 11 juin 2008

Update your penis

Comme j’ai cramé mon portable, j’ai eu droit au prêt à un modèle super pro d’occase d’un vieux grincheux parti à l’autre bout du monde où il n’y a même pas d’électricité. Ouais… on leur mène la vie dure en fin de carrière. (Je plaisante, of course. Il a eu droit à un truc super light, si léger qu'il l'a perdu)

Je dois surveiller sa vieille boite mail de temps à autre.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir le pauvre choupinet inondé de spams vantant les pilules bleues, les méthodes pour agrandir, alonger… pour des vidéos, des "do you remember me" assez glauques… arghhh je peux pas tout raconter, ça me donne envie de vomir.

J'ai quand même éclaté de rire à "Update your penis". Moderniser, mettre à jour son instrument... ça doit être tentant.

M’enfin…. faut vraiment avoir de la misère pour céder à ces messages hautement débiles.

N’empêche, le vieux grincheux, je vais le regarder différemment à son retour !

Enfin, il n'est pas si vieux mais vraiment chonchon.

B

samedi 7 juin 2008

Gourmande

Soudain, un désir fou, une pulsion, il l'appelle. il lui pose un ultimatatum.

Ce soir.

Il veut que ça soit ce soir. Si elle n'accepte pas, tant pis. Mais il est au marché, il fait quelques emplettes. Il lui dit tout ce qu'il fait, les délices qu'il choisit. Pour elle, pour eux. Ca suffit de ces correspondances, de ces longues conversations au téléphone. Assez de se contenter des textes où elle se revèle et qui le font bander.

Mais elle se dérobe. Elle avoue sa timidité. Sa pudeur.

Parce que ce sont ces derniers jours à Paris, il en a envie. Il la veut.

Que risquent-ils en fait ? Au pire, une agréable conversation, au mieux une soirée délicieuse.

Elle était très réticente. Elle avait posé ces exigences, des indications bien précises. Elle a peur de son regard.

Un bandeau.

Accepter son rituel à elle, accepter de se laisser guider. Et de satisfaire sa gourmandise en premier. Sa faim de lui, de goûter sa jouissance, de le faire jouir dans sa bouche.

Il a accepté.

Il lui envoie un sms avec l'adresse et ces quelques mots "tu peux annuler à tout moment". Mais il est si charmant...

Elle est perdu dans la banlieue, il la guide au téléphone. Au dernier moment, soudain elle a encore une peur. "Est-ce que tu as prévu des...." elle hésite à dire le mot. Il la rassure. Ca y est. Elle est devant la maison.

Il attend derrière la porte. Elle a le coeur qui bat fort. Cela sera la seule fois. Il faudra que cela soit unique, intense.

Ils hésitent, se murmurent un bonsoir. Elle lui prend la joue, l'embrasse doucement. Il pose ses mains sur elle, sur son visage qu'il découvre du bout des doigts, sur ses épaules, ses seins, ses hanches... Il la capture déjà, mais elle s'écarte. Ce n'est pas ce qui était convenu ! il devait se laisser guider.

Tremblante, craintive, elle explore du regard la grande pièce inconnue.

Sur le sol, une couette, un oreiller devant un feu de cheminée, des bougies.

Comme il lui a décrit au téléphone le matin, de fins copeaux de jambon corse sec et poivré, dés de salers, framboises, petits grains de raisin, Gamay et chocolat extra bitter coupés grossièrement. Disposés harmonieusement sur une table basse.

Surprise par tant d'attentions et empressée, elle l'a sollicité immédiatement, le conduisant au canapé, s'agenouillant entre ses jambes.

Parce qu'elle est si timide, elle ose au-delà, immédiatement.

Sinon, ça ne sera jamais. Elle ouvre la chemise, mais ne perd pas de temps. Déjà la ceinture, le jean. Il se soulève un peu, elle fait glisser les vêtements vers le sol.

Alors doucement, puis goulûment...

Une fois enfin abreuvée et lui ravi, elle lui enlève le bandeau. Ils se redécouvrent. Des yeux et des lèvres.

Petite dînette, à la chaleur du feu.

Lorsque, les lèvres agacées par le poivre, elle a disposé chocolat et framboises entre ses seins, il a compris vite et s'est empressé. Allant de monts en vallée.

Puis il s'est appliqué à faire partager afin d'apaiser le feu de sa bouche, le goût framboises écrasées-chocolat-...

Elle a alors cédé à l'attrait du feu, rampant à quatre pattes, offrant son visage, sa gorge à la chaleur de la flamme, tandis que derrière elle, il se concentrait sur un autre incendie qui couvait.

Il a eu des mots doux et puis des mots crus. "Ta chatte est aussi bonne que ta bouche"

Elle a semblé soudain ailleurs… perturbée. Ils se sont éloignés.

Puis ils sont revenus l'un vers l'autre, l'un à l'autre. Elle s'est montrée, exposée, de sa main faisant renaître le feu. Il a choisi de l'accompagner, de lui donner ses propres doigts.

Surpris par la folle moiteur, la béance, il accepté de la remplir pleinement de sa main.

Il a senti sa langue explorer des territoires que d'aucun s'interdise d'explorer.

Lorsqu'elle l'a exigé, à nouveau, il s'est encore offert à sa vue, à sa bouche ouverte, à sa langue tendue.

L'encourageant à poursuivre sa propre caresse, l'exigeant à son tour, il s'est branlé pour elle, sur sa bouche, enfin, encore. Sous les lueurs du feu rougeoyant.

Lorsqu'il a poussé le feulement ultime, lorsqu'il a giclé sur son visage, elle a ri de plaisir.

Elle : J'adore ton goût ! Excellent !
Lui : C'est vrai que tu es gourmande !!!