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vendredi 24 octobre 2008

Pulsations

18h45 - L'obscurité s'amasse sur des jours troublés.

J'entends mon coeur battre comme jamais.

C'est dur de se plaindre lorsque le monde des autres semble s'écrouler. Et pourtant. Je ne peux vivre leur vie pour eux. Ils ne peuvent vivre la mienne. Mais je dois vivre la mienne de la façon la plus honorable et généreuse qui soit.

Je regarde vers l'ouest. Le fait que je n'ai qu'une seule envie, oui une seule, celle de rejoindre un endroit si retiré que même les animaux semblent l'avoir déserté est juste une coïncidence.

Le soleil revient demain. Je serre les dents.

J'entends mon coeur battre comme jamais.




Près du Mont Baker - Etat de Washington - Côte Pacifique

vendredi 17 octobre 2008

Pensées impures...

Il y aurait eu ce souffle sur ma nuque. Cette respiration, imprégnation de mon parfum.

Deux mains sur mes hanches, deux mains fermes. Et pourtant un peu tremblantes remontant sous le vêtement, sur la peau nue.

Il y aurait eu ce rapprochement presque involontaire. Anéantissant ce besoin de garder encore de la distance.

Il y aurait eu ces lèvres sur ma nuque. Morsure douce à laquelle je ne peux résister.

Il y aurait eu cette faim de loup de tester la chair blanche, de la marquer.

Forcer les reins à se creuser encore davantage. Les sentir se fendre, s'ouvrir, s'écarter.

Soulever la jupe sans l'ôter. Tordre le dernier obstacle de tissus.

Il y aurait eu ces deux doigts possessifs posé sur une chair palpitante et moite. Et ce mouvement des reins pour s'empaler dessus.

Il y aurait eu cet éclat de rire complice. « Pas si vite, impatiente effrontée ».

Il y aurait eu comme une cristallisation du moment.

Et la fête aurait commencé.

B

mardi 14 octobre 2008

Je n'écris plus...

Les mots me fuient depuis quelques temps. J'essaie de revenir vers vous. J'essaie de partager, d'échanger...

Mais...

Oh ! que je déteste ce mot. Effaçons le.

Ce que j'écris en ce moment est triste. Trop triste.

La tristesse n'a pas sa place ici.

Mais je ne souhaite pas arrêter.

Valmont espère, en fin connaisseur, que j'aille bien. Je l'en remercie.

Je vais bien.

I'm fine. Juste fine.

B