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samedi 19 décembre 2009

Chair et poils

[Attention : ce message comporte des images pouvant heurter la sensibilité des arachnophobes]

Non, n’insistez pas. Je ne participerai pas aux deux grands débats métaphysiques du moment, à savoir :

(i) Poils : avec ou sans, this is the question ;


(ii) Chair : Fantasmes, faut-il tout dire à son âme sœur (conjoint, partenaire, hamster, whatever…).

Non, non et non. D’ailleurs mes fantasmes sont si compliqués et indécents que je n’arrive pas à me les raconter à moi-même, alors à quelqu’un…


Bref.

@ Les filles et amateurs de beaux muscles : allez zieuter directement à la fin, le reste n’ayant que peu d’intérêt.


@ Anonyme : voir plus loin…


@ tous mes sublimes… merci ! (ils se reconnaîtront)

@ celui (il se reconnaitra aussi) qui se préoccupe de mon régime quotidien, régime qui reste bien souvent des plus ordinaires :

Mon Cher, en matière de petites choses dodues, charnues et duveteuses, voire juteuses, je préfèrerais de beaucoup celles-ci :




A celles-là :


Et je pense que je ne perdrai pas beaucoup à parier que vous aussi !

Quoiqu’il parait que c’est fort bon aussi !



@Anonyme :


Cinq mots ET une virgule. N’oubliez pas le détail.

Quant à me plaire… m’enfin, s’agissait-il seulement de cela ?

Je pourrais vous répondre que, pour me plaire il suffit d’un rien.
Que je suis une femme simple et sans vanité.

Et développer à loisir ce que pourrait être ce « rien ». Ainsi…

Un regard d’abord, que l’on croise, sur lequel on revient, que l’on accroche, dans lequel je plonge et me perd.

Une odeur, d’eau sauvage ou de tubéreuse, de bel ami ou de roses, c’est selon… le sexe bien évidemment.

Un rire, franc, qui emplit l’air.

Une main qui empaume la rondeur d’un gobelet, faisant avec délicatesse tournoyer le liquide ambré ou rubis pour le réchauffer, imperceptible et méditative caresse du pouce, promesse d’autres habiletés.

L’échancrure d’un vêtement, dévoilement voulu ou fortuit d’une chair mise à nu, d’un torse glabre ou d’une toison, d’une rondeur à peine dessinée ou d’un sillon profond.

Plaquer un accord funky-punky sur une vieille gibson. Voire jouir du violoncelle. M
ais nu… sinon, c’est trop facile.

[Oups... allez, je ne corrige pas la typo, elle est trop belle]

Porter des jeans à boutons et entreprendre un strip à l’abri d’une porte cochère. Et savoir se reboutonner avec dignité, ou pas, lorsqu’une personne descend promener son chien tardivement.

Méditer en silence sur le passage des saisons, avec un paysan ou un enfant, un érudit ou un artiste.

Dessiner en quelques traits une ville verticale d'acier et de verre, des jardins suspendus, des îles flottantes, des cabanons minimalistes et de cités perdues.

Et tant d’autres je ne sais quoi absolument indéfinissables.




Je pourrais vous dire qu’il ne me faut non pas cinq mots mais mille et une histoires :

des mots avec lesquels on joue, d’autres que l’on déclame,

des mots que l’on murmure et d’autres qui cinglent comme un fouet,

des mot qui parlent cul avec tendresse et d'autres qui racontent le sentiment d'amour avec obscénité,

des mots que l’on invente et d’autres que l’on retrouve, depuis si longtemps tus que l’on croit les avoir oubliés…

Mais évidemment, ça serait mentir.

Non, pour me plaire, il suffit de savoir :

- Programmer ce foutu microtruc à 8 boutons et une molette conçu par des ingénieurs indo-mandchous sous l’influence de substances prohibés (c’est parait-il assez facile lorsque l’on est ingénieur soi-même, ou fils de …)

- S’il faut, et comment, décanter un vin, le chambrer ou le carafer.

- Danser le hakka.

- Last but not least, aller spontanément, lorsque l’on remplace le dernier rouleau de papier à fleurettes, renouveler la provision à la superette du coin ou à l’hyper et avec élégance, rapporter la promo de 24 rouleaux, non sans d’ailleurs une certaine fierté !

Et surtout, bien évidemment, me faire rire et danser et m'entourer de bras solides pour me rassurer devant le spectacle de la misère du monde.

Mais voyez-vous, bien que toute ceci soit d'une simplicité absolue, je n’ai croisé que trois mâles capables de cela. J’en avais épousé un. Largué pour un geste de trop. J’ai élevé les deux autres.

La barre est donc assez haute.

Alors, game over… et sans rancune.

De toute façon, ces cinq mots étaient une superbe épitaphe à ce blog.

Bon… je vous l'avoue, il existe bien un autre moyen :



B

mardi 1 décembre 2009

Murmure éphémère...

Cher Anonyme,

Cinq mots, une virgule.

Une énigme.

Vous me savez curieuse, bien sur. Vous m’intriguez.

J’aimerais murmurer à votre oreille que je veux savoir qui vous êtes, ce que vous avez êtes.

Oui murmurer à votre oreille, être si près pour connaître votre odeur, sonder votre regard.

Pour aller au-delà du paraître. Sans faux-semblant, sans histoire, sans passé ni avenir.

Juste l’instant présent.

Cinq mots, une virgule.

Si c’est une ruse pour m’inviter à écrire encore, elle a failli réussir.

Mais pour écrire, il faut deux choses. D’abord de la discipline.

Or je suis encore et toujours une gamine indisciplinée.

Ensuite, à l’instar des 237 raisons pour faire l’amour, il en est une essentielle : il faut en avoir envie !

Et moi quand je n’ai pas envie…

Cinq mots, une virgule. Anonyme...

Que ne ferai-je pas pour avoir la clé de cette énigme.

Tout à condition bien évidemment que vous me teniez la main tout du long.

Sauf de manger une tarentule frite ou de monter sur un vélib.

Faut pas déc… quand même !

Ce murmure éphémère disparaîtra dans quelques jours, la balle est dans votre camp.

Je lis encore ma boite mail de temps à autre.

B

Photo non illustrative, mais ...